35 ans déjà pour notre secteur

Les 5 présidentEs de notre association

Sept personnes ont assuré la présidence de notre association depuis ses débuts.

Monsieur Léon Pelletier, 1983 à 1987 (Absent de la photo)

 Madame Gertrude Asselin, 1987 à 1993 (Absente de la photo)

Madame Jeanne-Mance Roussel, 1993 à 1997

Monsieur Ferdinand Prémont, 1997 à 2003

Monsieur Gilbert Lagacé, 2003 à 2011

 Madame Carole Pedneault,  2011 à 2017

Monsieur François Villeneuve 2017 …

Capsule 1, Fondation de notre association

Capsule 2: HISTORIQUE DE NOTRE JOURNAL  Après l’école (Ce qui suit est un extrait du journal d’août 2002)

« En effet, notre journal fit son entrée dans les foyers des retraité-es de l’Enseignement du secteur du Grand-Portage en septembre 1994. Ses débuts ont été modestes, comme nos budgets d’alors : 2 parutions par année. L’objectif premier était d’informer les membres sur les activités du secteur 03-B ainsi que des sujets propres à notre association. Le SEGP (Syndicat des enseignants du Grand-Portage) nous a permis de répondre à ce besoin en mettant à notre disposition : ressources et aide financière. Nous lui en sommes redevables.

En feuilletant ces premiers journaux, je retrouve des textes d’une très grande richesse, écrits par nos membres, ce qui exprime la belle complicité des 250 retraité-es d’alors.

Le Comité Directeur du temps avait lancé un concours afin de donner un nom à notre journal. Un comité, sous la responsabilité de Madame Claire Dubé, a reçu 54 suggestions toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Le choix ne fut pas facile. C’est avec joie, que notre journal de janvier 1995 affichait son nom « Après l’école ». Ce nom fut trouvé par Madame Gabrielle Chénard de Pohéhégamook, jeune retraitée de l’année. Il faisait l’unanimité du comité. Le mot Après prenait le sens de : Repos après de longues années de travail, Liberté après tant de responsabilités, Vie de retraité-e après la vie d’enseignant. Madame Ruth Caron Potvin de
Rivière-du-Loup accepta de donner une image à ce nom.

Texte de Jeanne Mance Roussel  qui a été présidente de 1993 à 1997

Voici la page couverture de notre journal  a connu au fil des ans quelques petites modifications.

Merci à madame Louiselle Dionne qui assure la continuité de notre journal depuis 2002.

Texte de Marius Milord, publié dans le journal de janvier 1995, qui exprime à sa façon, ce qu’était pour lui : « Après l’école ».

Enfin mardi ! Tel que prévu, je me rendis à mon rendez-vous vers 11h30 : c’était pendant l’école…J’en suis sorti à 15 heures : c’était encore pendant l’école ! Décidément, il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Je refis connaissance avec des gens, ma foi, avenants, bien portants, bon pied, bon oeil. Tous semblaient à l’aise dans leurs mouvements et, sur leur visage, un je ne sais quoi qui respirait la sérénité, la sûreté et disons-le, un soupçon de jeunesse.

Une madame nous adressa la parole. « Sortez-les, vos manuscrits du fond de vos tiroirs… ». Tiens, tiens ! Je commençais à me rappeler. Combien de ces manuscrits d’élèves ai-je corrigés durant toute ma carrière ? Combien de fois ai-je froncé les sourcils en raturant tel mot, telle phrase ? Combien de fois ai-je souri de joie en apposant des félicitations à côté de tel paragraphe, en collant des petits anges ou autres symboles dans le haut des pages de devoirs ? Des visages, des dizaines de visages revenaient à ma mémoire. Que sont-ils devenus .?

Nous eûmes droit à un envoûtant tour de chant. À travers mille paroles, je m’arrêtai sur une : liberté. Et me voici reparti. Avec ceux qui m’ont précédé et ceux qui m’ont suivi, ai-je contribué par mon enseignement à faire germer cette liberté bien comprise chez des centaines de jeunes qui m’étaient confiés à chaque année pendant dix mois ? Que sont-ils devenus ?

« Bienvenue aux nouveaux retraités » entendis-je, à un moment donné. Mon regard fit un tour de la salle pour enfin s’arrêter… sur moi. Je retombai les deux pieds sur terre : je n’étais plus « pendant l’école » mais « après l’école ». Triste réalité ? Pas du tout ! Les autres convives me servant de miroir, je réalisai que j’entreprenais ma seconde jeunesse, même si à nous tous, on devait bien comptabiliser quelques milliers d’années d’enseignement.

Après l’école ? Des souvenirs : enfants, adolescents, joies, peines, veilles, préparations, corrections, amour, patience, dévouement, débrouillardise. Après l’école ? La réalité : satisfaction, devoir accompli, sagesse, plénitude, liberté. On ne voit pas le temps passer ….

Marius Milord