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Le 19 janvier dernier, j’ai participé, à Québec, à une journée de formation à caractère sociopolitique. Monsieur Robert Simard, coordonnateur au dossier de la maltraitance au ministère de la Famille nous a présenté le guide pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées ou en situation de vulnérabilité. Il s’agit d’un document de plus de six cents  pages utilisé dans les milieux institutionnels. Je vous en épargne les détails.
D’abord, il y maltraitance quand :
-Un geste singulier ou répétitif intentionnel ou non est posé dans une relation dans laquelle il devrait y avoir de la confiance et que cela cause du tort ou de la détresse chez la personne aînée ou vulnérable
-Il y a absence de geste, ce qui entraîne les mêmes effets chez la personne aînée.

Les formes peuvent être de la violence ou de la négligence. Elles peuvent toucher les aspects psychologiques, physiques, sexuels, matériels ou organisationnels. Le conférencier nous a précisé que lors d’une campagne de sensibilisation sur le phénomène de la maltraitance, le nombre d’appels pour des renseignements ou des dénonciations triple. L’isolement augmente le risque de maltraitance. Au contraire, la bientraitance prévient l’apparition de la maltraitance; elle consiste à s’adapter aux préférences et au rythme de la personne aînée, à aménager les horaires en tenant compter des préférences de la personne. C’est bien loin des horaires vécus dans diverses résidences !

Maryvonne Thébault